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La vie est nulle. On marche sur des fourmis sans le vouloir et on boit de l’eau qui sort de tuyaux probablement dégueulasses. On se perd dans les forêts et on respire mal au sommet des montagnes. Des hommes sont morts de froid en construisant des chemins de fer et des femmes se sont fait écraser par des pierres. Les habits que l’on aime bien deviennent trop petits ou s’usent. Manger une pomme ne fait pas venir la nuit. Souvent je ne sais pas quoi faire.

À propos
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biographie

Vincent Kappeler, né à Lausanne en 1975

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Longtemps, après des études d'ingénieur du son et muni d'un long bâton, j'ai parcouru les plateaux de tournage et un tout petit peu le monde. J'ai vu de belles choses et aussi le Luxembourg.

L'heure de se ranger des voitures est apparue et, plus influencé par Les Deschiens que par Marcel Proust, l'envie de consigner toutes ces impressions d'un monde échevelé et incompréhensible dans des textes courts m'a semblé judicieux. On a de drôles d'idées parfois. 

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Les six vies de Salomon

Dynastie

Love Stories

Les jambes d'abord sont lourdes

Loin à vol d'oiseau

DANS LA PRESSE

" Vincent Kappeler est un écrivain qui à l'instar de Diogène est libre, immensément libre. Qu'importe le choc de lecture."

"Le lecteur voit en Salomon un personnage variable au fil du temps, comme s'il se réincarnait. Se repaissant de salades, il a été nourri par des chèvres dans sa prime enfance, ce qui lui donne une aura qui n'est pas sans rappeler certains mythes antiques, voire jupitériens – il n'est qu'à penser à la chèvre Amalthée. C'est aussi un personnage rusé, comme une référence à l'Odyssée d'Ulysse."

"Pas d’Ali MacGraw ni de Ryan O’Neal dans les Love stories du singulier Vincent Kappeler, mais Jeanne, Armand, Mathilde et Mischka, quelques autres qui traînent et trébuchent dans un chassé-croisé rouge et noir ; point de larmes à la fin mais une jolie tristesse, un malaise latent qui semble opérer un tournant dans l’œuvre du Vaudois : désormais, les étreintes sont stériles et les cadavres ne bougent plus."

Au fil d’un récit halluciné, découpé en brefs chapitres, des personnages surmenés, au bord de la rupture ou prêts à tout cherchent à revenir à eux-mêmes, à se délester d’un fardeau ou à recouvrer la vue. De malentendus en situations saugrenues, ils agissent «par réflexe», «par vice», «par politesse», «pour faire bonne figure» ou «se donner contenance». Ils raisonnent «pour tuer le temps», donnent leur avis «histoire de briser le silence». Tout cela aboutit à une fable déjantée et loufoque qu’on lit avec délectation. (mg)

C'est dense, ça va vite, Eros et Thanatos se donnent la main dans un univers légèrement décalé: le lecteur de "Love Stories", dernier livre de l'écrivain suisse Vincent Kappeler, est averti. Rapidité fulgurante et ton décalé: bienvenue en Sibérie orientale, loin de tout, pour revenir à l'essentiel.

Le Rendez-vous Culture RTS avec Vincent Kappeler, l'auteur de "Dynastie".

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"Il se dégage un petit parfum de Boris Vian ou Raymond Queneau de l'écriture de Kappeler. Cette façon d'amener de l'incongru sans en avoir l'air, de raconter des énormités tout en affichant une mine sérieuse (…)"

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"Un roman d’aventures mêlant la fougue des Tribulations d’un Chinois en Chine et l’humour de Desproges. En 74 pages, Vincent Kappeler décape le cer- veau du lecteur."

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Presse
Événements
FOIRE AUX QUESTIONS

Pourquoi Salomon n'a-t-il que six vies et pas sept comme un moine Shaolin?

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Parce que Salomon n'est pas un moine Shaolin.

Est-ce que ça vous écorcherait d'écrire une fois un livre en rapport avec les problématiques actuelles et pas des âneries comme l'histoire d'un crétin qui essaie de se suicider constamment dans l'espace avec un pistolet et qui ne fait que s'envoyer des coups dans la tête à cause de l'apesanteur?

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Oui.

C'est impossible d'avoir 26 enfants comme dans Dynastie, surtout de nos jours où la vie coûte si cher. Allez vous faire foutre! Vous me devez 20 francs car votre livre m'a beaucoup déçu, vous allez me rembourser?

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22 francs en fait.

Si, comme dans Love Stories, vous nous faites la théorie que l'on recommence inlassablement les mêmes erreurs, pourquoi continuez-vous d'écrire?

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Je ne réponds qu'à mes admirateurs.

Vous avez écrit dans Les jambes d'abord sont lourdes: "La vérité voyage en Boeing 747 et ne fait que des escales. Elle berce les hommes d'illusions et ne laisse aux femmes infécondes que des regrets". De quelle vérité parlez-vous?

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J'ai aussi écrit: La vérité est dans la culotte de ma mère, je ne la verrais plus jamais. J'espère avoir répondu à votre question.

Dans la nouvelle "Frau Hunzicker" de Loin à vol d'oiseau, vous racontez l'histoire d'un homme dyslexique qui est immortel, mais deux histoires plus loin il meurt quand même. Quand cesserez-vous de nous mentir?

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La vérité est dans la culotte de ma mère, je ne la verrais plus jamais. J'espère avoir répondu à votre question.

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